bonsoir, j'ai moi même un boxer 40 !!!!
je suis ravi de trouver un propriétaire du même bateau.
Pour la quille, j'ai étudié la question, on peut en parler.
Mon tèl: 06 78 333 333

à très vite

Ayant eu un problème similaire, je dirais que le plomb est paradoxalement très difficile à tronçonner (ou à scier) : le disque ou la lame de scie s'encrasse très vite et a tendance à se bloquer (attention à l'accident !). Avec la disqueuse, il faut travailler très doucement en se protégeant des éclats de plomb brûlants qui sont projetés partout. Mais c'est possible : je l'ai fait sur une partie de mon lest (350 kg environ)
Pour ce qui est de la remise en place, ne *surtout pas* utiliser de la résine polyester et du tissu de verre. Si de l'eau entre dans la quille pour une raison ou pour une autre, c'est générateur d'osmose (la cause de mon problème : l'osmose produit de l'acide acétique qui ronge la quille de l'intérieur). Utiliser soit de la résine epoxy (mais elle aura du mal à adhérer sur l'alu) ou, de préférence, du brai. Pour ma part j'ai enduit toute la face interne de la quille d'une couche épaisse de brai pour toiture (pas cher en bidon de 20l) et j'ai noyé les lingots dans ce même brai. Et, surtout, j'ai soigneusement étanchéifié la quille à l'intérieur du bateau : si l'intérieur de la quille reste parfaitement sec, le plomb peut bien entrer en contact avec l'alu, il ne se passera rien.

(Vérifier quand même que ce n'est pas du plomb de récupération provenant de vieille batteries qui avait été utilisé)

Pour l'emploi de la tronçonneuse, je proposerai l'usage d'un pulvérisateur de jardin qui envoie de l'eau juste avant l'attaque de coupe.Il vaut mieux que l'aide vise bien.

Bonjour,
Nous avons utilisé un disque à tronconner pour l'inox ,pour couper des lingots,cela se coupe sans probleme(masque indispensable)mais pour une quille ...
Pour ce qui est de ce contenté d'une peinture pour isoler le plomb de l'alu,je pense que cela serat insuffisant.
Dans Hoa ,apres avoir peint la coque au niveau du lest ,nous avons "habillé" les parois,le fond et a la fin le dessus avec des plaques de matieres plastiques rigides (style plexi mais opaque,j'ai oublié le nom ,l'age sans doute!),souder le couvercle et aprés coulé de l'epoxi pour combler les interstices puis boucher ce dernier trou.
Comme cela aucun contact possible entre alu et plomb.Mais pour nous le lest est dans les fond et le bateau à bouchains c'est plus facile.

Bonjour,
A propos de la résine d'étanchéité : j'ai eu le même problème lors de la réfection de la quille de mon Romanée, car à l'origine le chantier a utilisée de la résine polyester à l'eau qui est rigide et qui bien sûr se fissure. J'ai donc cherché longtemps en vain une résine qui resterait souple et élastique. Rien trouvé chez les fournisseurs habituels du nautisme.

j’ai finalement trouvé et utilisé une « résine de coulée » polyuréthane bicomposant  semi-rigide destinée à l’enrobage de transformateurs électriques ou de composants électroniques. Ses caractéristiques intéressantes sont : faible exothermie, faible retrait (< 0,5%), pénétration, bon accrochage, allongement à la traction (19%). Pour une bonne pénétration il faut l’utiliser avec une température de la quille supérieure à 20°C. Le résultat est très satisfaisant. Elle a au final la consistance d'une semelle de chaussure, et elle adhère très bien à l'alu.

Référence SEG U4760, durcisseur D71. Conditionnement par 5 kg.

Fabricant SEG, ZI des Trouyaux, 34560 Poussan, tél. 04.67.51.69.20

Koala a écrit :
Bonjour,
A propos de la résine d'étanchéité : j'ai eu le même problème lors de la réfection de la quille de mon Romanée, car à l'origine le chantier a utilisée de la résine polyester à l'eau qui est rigide et qui bien sûr se fissure. J'ai donc cherché longtemps en vain une résine qui resterait souple et élastique. Rien trouvé chez les fournisseurs habituels du nautisme.

j’ai finalement trouvé et utilisé une « résine de coulée » polyuréthane bicomposant  semi-rigide destinée à l’enrobage de transformateurs électriques ou de composants électroniques. Ses caractéristiques intéressantes sont : faible exothermie, faible retrait (< 0,5%), pénétration, bon accrochage, allongement à la traction (19%). Pour une bonne pénétration il faut l’utiliser avec une température de la quille supérieure à 20°C. Le résultat est très satisfaisant. Elle a au final la consistance d'une semelle de chaussure, et elle adhère très bien à l'alu.

 

Référence SEG U4760, durcisseur D71. Conditionnement par 5 kg.

Fabricant SEG, ZI des Trouyaux, 34560 Poussan, tél. 04.67.51.69.20

 Bonjour,

J'ai le même problème mais sur un dériveur intégral alu (vulcain6). Le lest est constitué de plaques métalliques (fonte ou acier ? je verrais en démontant): le tout noyé dans de la résine qui s'est un peu craquelée donc de l'eau emprisonnée entre coque et lest.
Et de l'electrolyse même l'hiver quand le bateau est à sec. Et la désagréable surprise de trouver des trous dans la coque en arrivant en Grèce au mois d'avril.

Je vais ramener le bateau en Bretagne, tout démonter et tout refaire. La résine de Koala me parait bien adaptée à mon problème. Qu'en pensez-vous?

Sinon, j'ai un ami qui a le même batreau que moi. Il a mis des gueuses de plomb  coincées entre elles. Et un joint rubson pour étanchéifier.
Il démonte tous les 2 ou 3 ans pour nettoyer le tout. Cela me parait un peu contraignant quand même (et dangereux si le plomb se promène)

Benoit

J'ai connu il y 15 ans le même problème de plomb à couper , à modifier et à caler. Coupe très facile à la tronçonneuse à bois, forme idéale du lingot de plomb, un prisme (permet un démontage éventuel , se range très bien, se démoule très bien. (le moule sera une sorte de zig zag, a plusieurs zig (et zag!!)

Trouver du braie? (doit être un résidu de houille, sert de liant entre autre dans la fabrication des boulets de charbon) mais aussi à l'étanchéité des toitures. (voir par un vieux grossiste, en matériel de couverture?)

Chauffer le braie (fond à relativement basse température, sur feu de bois!ou trépied de lesiveuse!) faire une première enduction des fonds et coté du du réceptacle à garnir, poser les lingots de plomb, fermer hermétiquement par soudure le bac obtenu (ou la quille)

L'utilisation d'une résine dure est à proscrire car il y a retrait et fissuration, de plus même le coffre (surtout la quille!) fissuré, dont le liant des prombs est du braie,  gardera hors d'atteinte de l'eau de mer ses plombs.