L'accueil grec ?
publié le 03 Septembre 2015 16:21
Je veux bien qu'ils sont littéralement submergés de réfugiés, mais quand même...
Agathonisi (150 habitants), avant-hier :
Après avoir longé la côte Est très exposée aux vagues mais néanmoins constellée de gilets de sauvetage et de débris d'embarcations pneumatiques (certains malheureux ont même atteri sur l'ilôt désolé au Nord-Est d Agathonisi), nous avons relâché dans le tout petit port de l'île. Là, le soir, nous avons entendu des roulades continues de sifflet à roulette sans savoir trop bien d'où ça provenait ni le pourquoi de la chose.
Le lendemain matin, idem. Des trilles à n'en plus finir, à cracher ses poumons dans le sifflet. Mais à la lumière du jour, nous avons compris : un coast-guard regroupait ainsi une cinquantaine de réfugiés, hommes surtout, mais aussi femmes et enfants (parfois en bas âge) afin de de leur faire nettoyer ce qui avait dû constituer leur campement de fortune pour la nuit, puis de les empêcher de s'aventurer à plus de cent mètres de leur "base".
Les malheureux se sont ensuite rassemblés par petits groupes aux très rares emplacements un peu ombragés du port. A ce moment, un nouveau contingent est arrivé à pieds et les coups de sifflet frénétiques ont repris. Au final, les réfugiés devaient être environ 80, au total.
Mais ce qui nous a le plus choqué, c'est qu'aucun troquet du port n'ait proposé, au moins aux mères avec enfants, de venir s'asseoir à l'ombre d'une terrasse (toutes étaient à ce moment vides de touristes ou de locaux); qu'aucune personne ne soient venue leur proposer un peu d'eau ou de nourriture et, pire, que nous ayons été témoins du refus de vente d'une bouteille d'eau par le tenancier d'un mini-market au prétexte qu'il n'avait pas la monaie de 5 Euros. Nous avons par la suite dévalisé sa boutique de toutes ses bouteilles pour les distribuer aux réfugiés et là, miracle ! il avait retrouvé de la monnaie.
Dans l'autre market, on ne laissait carrément pas entrer ces pauvres gens.
Alors, comme le disait Yorük dans un autre fil, il s'agit d'une île où l'on ne doit pas pouvoir constituer deux équipes de foot composées de gens à peu près valides mais qui s'est quand même dotée d'un terrain tout neuf avec pelouse artificielle.
Mieux : un chemin empierré long de 500m qui menait à une petite plage, la plupart du temps déserte, a été transformé en une superbe route équipée de 27 lampadaires solaires (nous les avons comptés), de panneaux de signalisation, de barrières de sécurité etc. Une route qui ne mène nulle part et qui n'a rien à envier à nos meilleures départementales. Les 150 habitants de l'île ne manquent donc pas d'argent pour, en pleine "crise grecque", se lancer dans des travaux aussi inutiles que coûteux. On aurait donc pu supposer qu'ils trouveraient quelques Euros pour offrir eau et pain à ces réfugiés mais ceux-ci n'ont eu droit qu'à des coups de sifflet frénétiques dignes d'une chiourme.
Bon, on me dira qu'environ 60% des français sont contre l'accueil de ces mêmes réfugiés (un sondage paru dans le Figaro de ce jour) mais ça ne me console pas du traitement que j'ai vu leur infliger en Grèce...
Peio
Haize Egoa
Agathonisi (150 habitants), avant-hier :
Après avoir longé la côte Est très exposée aux vagues mais néanmoins constellée de gilets de sauvetage et de débris d'embarcations pneumatiques (certains malheureux ont même atteri sur l'ilôt désolé au Nord-Est d Agathonisi), nous avons relâché dans le tout petit port de l'île. Là, le soir, nous avons entendu des roulades continues de sifflet à roulette sans savoir trop bien d'où ça provenait ni le pourquoi de la chose.
Le lendemain matin, idem. Des trilles à n'en plus finir, à cracher ses poumons dans le sifflet. Mais à la lumière du jour, nous avons compris : un coast-guard regroupait ainsi une cinquantaine de réfugiés, hommes surtout, mais aussi femmes et enfants (parfois en bas âge) afin de de leur faire nettoyer ce qui avait dû constituer leur campement de fortune pour la nuit, puis de les empêcher de s'aventurer à plus de cent mètres de leur "base".
Les malheureux se sont ensuite rassemblés par petits groupes aux très rares emplacements un peu ombragés du port. A ce moment, un nouveau contingent est arrivé à pieds et les coups de sifflet frénétiques ont repris. Au final, les réfugiés devaient être environ 80, au total.
Mais ce qui nous a le plus choqué, c'est qu'aucun troquet du port n'ait proposé, au moins aux mères avec enfants, de venir s'asseoir à l'ombre d'une terrasse (toutes étaient à ce moment vides de touristes ou de locaux); qu'aucune personne ne soient venue leur proposer un peu d'eau ou de nourriture et, pire, que nous ayons été témoins du refus de vente d'une bouteille d'eau par le tenancier d'un mini-market au prétexte qu'il n'avait pas la monaie de 5 Euros. Nous avons par la suite dévalisé sa boutique de toutes ses bouteilles pour les distribuer aux réfugiés et là, miracle ! il avait retrouvé de la monnaie.
Dans l'autre market, on ne laissait carrément pas entrer ces pauvres gens.
Alors, comme le disait Yorük dans un autre fil, il s'agit d'une île où l'on ne doit pas pouvoir constituer deux équipes de foot composées de gens à peu près valides mais qui s'est quand même dotée d'un terrain tout neuf avec pelouse artificielle.
Mieux : un chemin empierré long de 500m qui menait à une petite plage, la plupart du temps déserte, a été transformé en une superbe route équipée de 27 lampadaires solaires (nous les avons comptés), de panneaux de signalisation, de barrières de sécurité etc. Une route qui ne mène nulle part et qui n'a rien à envier à nos meilleures départementales. Les 150 habitants de l'île ne manquent donc pas d'argent pour, en pleine "crise grecque", se lancer dans des travaux aussi inutiles que coûteux. On aurait donc pu supposer qu'ils trouveraient quelques Euros pour offrir eau et pain à ces réfugiés mais ceux-ci n'ont eu droit qu'à des coups de sifflet frénétiques dignes d'une chiourme.
Bon, on me dira qu'environ 60% des français sont contre l'accueil de ces mêmes réfugiés (un sondage paru dans le Figaro de ce jour) mais ça ne me console pas du traitement que j'ai vu leur infliger en Grèce...
Peio
Haize Egoa
... Encore des réfugiés et... la route de luxe qui mène du côté de nulle part.
Le bout de la route et son unique virage, très bien signalé et protégé (à 50m du bout de la route).
Un investissement certainement nécessaire en temps de crise
Cette Europe me fait honte et m'attriste
Cela doit être dur de comtempler la misère depuis son bateau.!
Le problème est très simple.....au lieu de tout attendre de l'Etat et de l'Europe, les bons penseurs qui ont soit une chambre de libre chez eux, voire une cabine de bateau peuvent très bien accueillir ne serait ce qu'un réfugié.
Avec toutes les personnes qui réunissent ces conditions dans l'union européenne il n'y a plus de problèmes, il risque même d'y avoir un excès d'offre par rapport à la demande....un comble !!!
salut Peio,
stef sur Mr Happy (avec les phoques d'Inoussia, les z'animaux, pas les autres...) en route pour Lesbos et son festival !
je ne serais pas aussi categorique que toi; ne pas confondre le choix des investissements des subventions européennes, la fortune perso des grecs et le traitement des réfugiés.... Comment imaginerais-tu l'acceuil de ses réfugiés par nos commerçants français sur la côte d'azur ?? et le traitement des forces de l'ordre... ?
Pourquoi l'europe, car la Grèce est encore en europe...., n'organise t elle pas une force de l'OTAN des traitements des réfugiés ? à la Grèce ou l 'Italie de se demmerder ??
bien pourrie comme situation....
Le comble, c'est que ceux-là n'ont rien de "misérables". Beaucoup ont des smartphones, téléphonent chez eux en Syrie (enfin, je pense que c'est la Syrie), font des selfies avec la perche ad-hoc (voir photo) , tellement ils sont contents d'être arrivés là sains et saufs et ils ne demandent qu'à payer en bon Euros sonnants et trébuchants ce qu'ils consomment. A condition qu'on les laisse consommer, bien sûr...
Quant à les accueillir sur le bateau, c'est impossible tant qu'ils n'ont pas de permis de séjour (jusqu'à 5 ans de prison, une forte amende et la confiscation du bateau).
Mais je retiens l'idée de la chambre d'amis.
Ce qui est dur, ce n'est pas de "voir la misère depuis son bateau", c'est de voir la façon dont ces malheureux sont traités dès leur arrivée par des gens qui, eux, ne manquent de rien et à qui un meilleur accueil ne coûterait pas cher. Je pense en particulier à mon garde-côte au sifflet intempestif et brutal.
Peio
Haize Egoa
Salut Steph,
Je ne suis pas "catégorique", je relate simplement ce que je vois et j'entends.
Malheureusement, je me doute bien que des commerçants français (surtout sur la côte d'Azur, fief des Républicains et de Marine le Pen) ne feraient pas un meilleur accueil. Mais j'espère que ceux d'Agathonisi auront eu un peu honte en nous voyant acheter, puis distribuer, la nourriture et la boisson qu'ils rechignaient à vendre aux réfugiés. Du reste, l'un de ces commerçants qui menaçait brutalement un réfugié d'appeler la police parce que celui-ci voulait simplement entrer dans son market s'est excusé platement dès qu'il nous a vus et qu'il a compris qu'on avait tout entendu.
Pour l'anecdote, j'ai aussi vu un bistrotier (chez qui je ne mettrai plus les pieds) refuser à une femme l'accès de ses toilettes !
Quant au garde-côtes au sifflet, je pense que son cas relève de la psychiatrie (délire mégalomaniaque).
Peio
Haize Egoa (à Lipsi)
Bonjour à tous
Dans le dodecanèse vous etes confrontés a l'immigration , comme à Patras ou il y a qqs années on voyait les migrants accrochés aux grilles du port guettant les camions pour s'y accrocher. Nous avons vécu ça a l'aéroport d'Athènes ou un migrant hyper bien habillé n'a pas pu rentrer dans l'avion car ses papiers ne correspondaient pas alors que son pot lui était passé. Quand on voit ça nos tripes se coincent : c'est la réalité , elle nous révolte heureusement . Il faut une photo de gamin mort sur une plage pour que le monde se réveille alors que pleins sont mort dans des bombardements ou au large de Lampedousa . A Calais c'est la chasse aux migrants par nos forces de police (réalité constatée par mon fils a chaque fois qu'il reviend de sa "marée"sur son ferry). Ce que nous décrit Péio c'est la réalité de notre monde et de l'humain qui ne pense qu'a défendre son pré carré. Que faire alors ? Continuer de témoigner de ce que l'on voit , ensuite chacun fera en fonction : c'est ce que l'on appelle la liberté ...
Merci Peio de ton témoignage
Hervé
Leros, des bateaux militaires chargés à bloc tous les matins, la ville est pleine, ils vont acheter des Smartphones, j'ai eu du mal à pouvoir acheter ma sim. Ensuite ils cherchent les wifi et se font comme dit plus haut des selfies, que de jeunes hommes, peu de femmes et enfants. Ici ils sont dans les bàtiments du port C'est une réelle invasion et les ferries les emmènent. ....pas tous
voila ce que nous avons vu. Partis sur Embourios. Pas possible de manger au resto sur Leros. Pourquoi ben tous ces gens ....que faire. Trop là c'est trop piur cette petite île, Psérimos aussi, on a vu arriver des trentaines à pied et plus sur trois bateaux qu'ils éventrent et les gilets restent sur la terre...c'est n'importe quoi tout ça
Nous, (plus discret ?) on a bombardé la Lybie car on avait beaucoup beaucoup beaucoup mieux à proposer !!
Les cons, ils osent beaucoup beaucoup trop !!
grand merci Peio pour ce témoignage et d'etre là où on aimerait et où on se devrait d'etre, d'autres infos sans pbs.
La photo idéale serait celle des réfugiés sur la fin de cette route neuve qui ne sert à rien munie de lampadaires qui ne servent à rien et d'obtenir les dates de mise en place de la route, des lampadaires, etc .....
Je déplore une autre conscience politique des gracs : a-t-elle changé ?
NB : en lien, Onfray s'en prend au clown BHL
https://www.youtube.com/watch?v=ZtvDQEl6E18
post édité, car devenu sans objet après échange perso avec Germain
Bonjour à tous,
Vous venez de réouvrir un sujet sur les vagues migratoires touchant la grèce. Ce même sujet (que nous avons déjà conservé en tant qu'action de solidarité maritime) a préalablement dérivé vers des salves de violence verbale entre marins.
Le conseil d'administration souhaite vous rappeller sa responsabilité dans les contenus éditoriaux du forum et vous renvoie aux fondamentaux de la charte de notre association de navigateurs que vous avez validé. Un forum à l'expression apaisée arrive en première ligne dans les demandes des adhérents !
Nous comprenons, en ces moments émotionnellement difficiles pour tous, que notre libre expression ait des difficultés à rester nuancée. Nous vous demandons toutefois de bien vouloir garder à STW une image maritime et digne.
Votre soutien sur ce point est indispensable.
Maritimement
La modération STW
Moderator
Tu fais ton métier, et çà règlera le problème... C'est simple...
Michel
Bonjour La Direction,
Je suis quand même un tantinet agacée de constater que...voilà la seconde fois que vous supprimez mes écrits.
Ce n'est pas tant le fait qu'ils soient supprimés qui me chagrine, ce sont vos façons, qui du reste n'en sont pas.
Récapitulatif :
- La première fois il s'agissait du fil sur : la solidarité à Leros, parfaitement introuvable et repris depuis par mon compagnon.
- La seconde intervention était là pour dire ce que je dis à nouveau ici même à peu près mots pour mots.
Les pratiques de certains, dont les votres me débectent.
Si je ne me trompe, il y a un médecin dans vos mûrs, lequel...si je ne me trompe est chapeauté par un certain : Ordre.
Je dis cela, je dis rien, mais peut-être bien que certaines questions qui touchent à l'éthique peuvent les intéresser.
Une bonne soirée, S
En gros ce fil pourrait s'appeller:"Pour ou contre l'acceptation des refugiés chez nous"
A ce moment cela devient politique et là le modérateur doit couper!
Alors modérateur fait ton boulot !!!
HENRI
Bonjour Henri
Non pas nécéssairement fermer le fil... On peut y développer des arguments liés à la nécessaire fraternité des gens de mer... C'est quelque chose qui peut vous arriver en navigation en croisant ces flux migratoires... C'est d'abord une nécessaire compassion... Ensuite c'est du dévouement... Le tout cadré dans l'esprit de la charte STW
Le problème est que le sujet est tellement sensible qu'il mérite une modération efficace... pas nécessairement censurer, mais cadrer le débat, et le propulser vers la valorisation des interventions... Ce qui serait profitable pour tous
Mais... Il apparait et depuis longtemps que le staff STW s'en contrefout, qu'il laisse dériver les excès avec le seul soucis de tuer un forum nuisant au développement son projet: mettre en place une association de services facturés hors impots sur les sociétés... Nous sommes tous baisés à ce jeu là
Enfin, vous votez (pas moi, je ne fais plus parti de cette association dont pourtant j'ai été membre en 1999)
Michel
Bonjour
Modérateur fais ton travail .
Bonne journée a tou-S
Je suis assez d'accord avec toi, Michel, ce fil ne nécessite pas ni ne mérite d'être fermé ( celui-ci ou l'autre ..)
... tant qu'il ne se transforme pas en tribune politique ou géo-politique voire politico-religieuse.
Le point de départ des 2 fils relatant les faits était tout à fait digne de continuer, et il incombait à chacun de se positionner par rapport aux perspectives d'engagement dans une action ... ou pas ... sans subir les foudres des maîtres à penser ... en son âme et conscience.
STW signifie me semble t'il, Sail The World ... pas Save The World ?
Ou alors je me suis trompé, j'ai mal lu ?
Est-il concevable que STW tienne à conserver sa vocation clairement définie dans ses statuts, dans sa charte ?
Les propos tenus sur la modération ( ou plutôt même sur Le modérateur lui-même) me paraissent excessifs.
Par contre ton propos mis en citation ici m'interpelle beaucoup. D'autant dans la mesure où ayant moi-même laissé traîner mon renouvellement de cotisation avec moultes hésitations - j'y va-t'y , j'y va-t-y pas ? - j'avoue avoir été jusqu'ici un "gros naïf" qui ne percevait pas du tout l'aspect que tu évoques.
Du coup je ne sais plus où j'habite:
Lieu d'échange et formidable source d'informations et d'expériences ( y compris humanitaires, hein !!) pour préparer son voyage ? ( ça c'est son caractère "unique")
ou
Forum politique ? ( ça yen a plein la toile et on ne sait plus où donner de la tête, surtout en ce moment )
ou
Association en dérive masquée vers ce que tu évoques ? ( ça ce serait moche ...)
Bon sang, vivement le printemps prochain
... non mais à l'eau, quoi !!
Dom
1/ Il est relaté une situation de nécessité humanitaire dans une ile : cela n'a rien de politqiue ni de religieux ni de maitre à penser ni de tribune ni de dérive masquée paranoiaque mais tu as le doit de le dire et de le répéter mais explique nous
2/ des bonnes volontés se manifestent pour que de la situation déplorée, on passe des mots aux actes et c'est tant mieux.
Que des gens viennent dire qu'ils ne sont pas d'accord avec cette démarche, c'est leur choix, leur liberté. On ne comprend pas en quoi cela les gene, mais ils ont le droit de le dire meme si c'est tres etrange car cela prouve qu'ils ne sont pas concernés alors pourquoi le dire ?
Imaginons un forum ou pour chaque post, on devrait manifester notre desinteret !!
La ou on atteint des sommets, c 'est que la censure puisse bloquer et/ou supprimer le fil !!
En quoi ce serait excessif de dénoncer cette attitude parfaitement idiote ?
Tu dis :
"Le point de départ des 2 fils relatant les faits était tout à fait digne de continuer, et il incombait à chacun de se positionner par rapport aux perspectives d'engagement dans une action ... ou pas ... sans subir les foudres des maîtres à penser ... en son âme et conscience."
Le fil n'a JAMAIS obligé quiconque à se positionner que je sache !! Celui qui se sent concerné y particpe sinon passe outre, non ?
Ce n'est pas Save The World mais la vie est ainsi faite qu'il y a heuresuement plein de bénévoles chez les pompiers à la SNSM dans les hopitaux dans les prisons et ils ont la meme cervelle quand ils sont sur STW. Contraiement à ce que tu laisses entendre, l'entraide n'est pas affaire d'habits ni de lieux ni de moments ni de sites : tu aides si tu peux, qu'importe le lieu, le moment et tu ne genes pas ceux qui aident, point barre.
Michel parle de l'évolution du site vers une version décérébrée "TF1 temps de cerveau disponible", j'ai du rater la belle époque du site alors.
NB :
1/ ce n est aps parce que ej ne suis pas d'accord avec toi que je suis un maitre à penser géo-mystico-religieux-martien sur une tribune
2/ "un concerné n est aps forcément un idiot en état de siège" pierre dac
Peut-être (j'espère me tromper !) qu'il ne s'agit pas de "désintérêt" mais plutôt de "désaccord", voire d'opposition farouche.
Si c'est le cas, on comprend alors pourquoi ces gens-là se manifestent.
J'ajoute que comme ce désaccord avec une attitude compassionnelle doit être justifié sous peine de passer pour de tristes salopards, ce sont eux qui vont introduire une dimension politique dans l'histoire. Ils vont justifier leur opposition par un listing des inconvénients et des risques auxquels les "bisounours" (sic) exposeraient tout le monde en accueillant le plus humainement possible ces réfugiés.
J'aimerais beaucoup que ces gens-là aient au moins le courage de ne pas rester dans le sous-entendu et qu'ils disent franchement quelle serait, selon eux, la "bonne politique" à appliquer à ce phénomène. Ne pas laisser les réfugiés débarquer en utilisant la force ? Rejeter à la mer ceux qui y parviendraient quand même ? Transformer les îles de l'Est Egéen en camps de concentration/mouroirs ? Je me demande anxieusement ce qu'ils imaginent devoir être fait et qu'ils n'osent pas exprimer ici.
Et pour revenir à des considérations maritimes, je me dis que s'il m'arrive de croiser un jour un yacht en grave danger de sombrer, il sera peut-être de "bonne politique" de ne rien faire pour porter secours à ses occupants : un des salopards dont je parlais plus haut pourrait fort bien se dissimuler dans l'équipage, allez savoir...
Peio
Haize Egoa
Bonjour Michel,
Le reste c'est du blabla.
Sur un autre forum, un sujet équivalent t'a été proposé, pas par Peio64, ni par Iblis. Il n'a pas eu lieu d'être.
Stéphanie
Bonsoir Stéphanie
C'est agaçant cette façon de tronquer les textes. Mon paragraphe complet était:
Michel